Détail de tous les bois et revêtements actuels : cliquez ici

La balle

C'est une sphère parfaite en celluloid , ou autre matière plastique aux propriétés voisines, de couleur orange ou blanche en compétition, elle pèse 2,7 g et a un diamètre de 40 mm (avant 2000, le diamètre de la balle était de 38 mm). La balle doit respecter certaines conditions de rebond : lâchée de 30 cm au-dessus de la table, elle doit rebondir d'au moins 23 cm.

Lors des compétitions officielles, les joueurs jouent avec des balles de catégorie "trois étoiles". Ces balles sont de meilleure qualité, c'est-à-dire plus rondes et plus dures, elles sont également plus fragiles et plus chères que les balles ordinaires. Pour le loisir ou les séances d'entraînement, les joueurs utilisent des balles beaucoup moins chères, codifiées 2 étoiles, 1 étoile ou sans étoile.

La raquette

Sa forme, sa dimension et son poids ne sont pas réglementés ; seule l'épaisseur des revêtements est limitée à 4 mm.

Le corps de la raquette, effectivement appelé « bois », doit être plat et rigide. Au moins 85% de son épaisseur totale doit être en bois naturel.

Là où les faces utilisées pour frapper la balle doivent être recouvertes d'un revêtement en caoutchouc d'un seul tenant, d'épaisseur et de couleur uniforme, une des faces est obligatoirement rouge vif, et l'autre noire. Si une face ne comporte pas de revêtement il est interdit de s'en servir pour frapper la balle et elle doit être peinte de la couleur opposée au côté possédant un revêtement. Entre le revêtement et le bois, il est fréquent d'avoir une épaisseur de mousse synthétique. Les fédérations publient chaque année une liste des revêtements autorisés.

La classification la plus courante et la plus évidente se base sur l'apparence physique du revêtement. Il existe ainsi :

  • le picot long : le caoutchouc est composé de petites piques disséminées régulièrement sur la surface du caoutchouc qu'on appelle des picots. La hauteur des picots est uniforme pour un même revêtement, mais il existe plusieurs hauteurs de picots. Historiquement, ce sont les premiers revêtements en caoutchouc qui sont apparus. Les picots donnent à la balle un effet « flottant » déstabilisant pour l’adversaire : sa spécificité est de renvoyer l'effet inverse de celui mis par l'adversaire : une balle liftée revient coupée et inversement.
  • le soft : revêtement avec des picots très courts et plus larges, qui permet un jeu à base de frappe ou de contre à la table. Il est parfois utilisé pour défendre loin de la table.
  • le picot mi-long : revêtement hybride entre le soft et le picot long, il permet un jeu déstabilisant à base de balles fusantes mais il permet aussi un jeu à base de contre ou de frappe sans ou avec très peu de rotation.
  • le backside ou picot retourné : le picot est collé sur la mousse, et on joue avec le côté plat du revêtement ; c'est de loin le revêtement le plus répandu et le plus facile à prendre en main, du moins pour les revêtements les plus courants. Sa caractéristique essentielle est son adhérence : pour ce revêtement très populaire, les fabricants proposent un vaste choix, allant des revêtements très adhérents (offrant en général beaucoup de contrôle sur la balle) à des revêtements lisses, sans adhérence (cf. le revêtement antitop).
  • l’antitop : c'est un revêtement très lisse de type « backside », très peu adhérent. Sa particularité est de ne pas être sensible à l'effet imprimé par l’adversaire ; la contrepartie est qu'il ne permet pas de mettre de la rotation dans la balle